
Après une course au titre aussi dramatique qu’intense et en ayant placé quatre représentants en finales des compétitions européennes, la Premier League s’apprête à reprendre ses droits. Retour sur les enseignements de cet été, les fortunes diverses et les ambitions affichées des membres du big six.
Manchester City, un trône à conserver.
Manchester City a réussi plusieurs exploits : conserver le titre de PL mais surtout a réussi un quadruplé historique et inédit. Du Community Shield 2018 glané face à un Chelsea newlook sous la houlette de Maurizio Sarri à la FA Cup 2019 remporté avec la manière face à Watford (6-0), Manchester City a remporté tout ce qu’il était possible de remporter en Angleterre. Un exploit d’autant plus résonnant lorsque l’on sait qu’ils ont évolué la majeure partie de la saison sans leur meilleur joueur en la personne de Kevin De Bruyne et avec des lacunes au niveau de certains postes (milieu défensif et latéraux).
La présaison sonnait donc l’heure du retour du meneur belge mais aussi des ajustements au niveau de l’effectif de Pep Guardiola : de multiples mouvements ont animé le mercato de City, notamment avec le départ du capitaine Vincent Kompany. Le technicien espagnol a pu ainsi accueillir cet été João Cancelo en provenance de la Juventus Turin tandis que Danilo a fait le chemin inverse. Fabian Delph, reconverti latéral gauche sous la houlette du technicien catalan, a quitté Manchester City pour rejoindre Everton et Angeliño est revenu du PSV Eindhoven pour garnir les rangs citizens afin de concurrencer le titulaire Oleksandr Zinchenko.

Malgré une pré-saison compliquée en Asie (dû en partie aux conditions climatiques), les citizens ont néanmoins réussi à maintenir une dynamique studieuse et victorieuse. Ainsi en quatre matchs de préparations, les skyblues se sont imposés trois fois contre le Kitchee SC, West Ham et le Yokohama FM, et ont fait un match nul contre Wolverhampton lors de la finale de la Premier League Asia Trophy (perdue aux tirs aux buts). Le match à Wembley contre Liverpool lors du Community Shield 2019 résume la pré-saison de Manchester City : une équipe dont la qualité de jeu est déjà au rendez-vous mais qui piétine encore sur le plan physique, notamment une fois passée l’heure de jeu face à des reds qui eux montaient en puissance au fil de la seconde mi-temps.
Alors au moment de déterminer un objectif pour les skyblues, on pense forcément au seul titre qui leur échappe : la Ligue des Champions. Dès lors, les citizens auront à cœur d’aller au bout de la compétition reine des clubs tout en conservant leur couronne en championnat.
Liverpool, entre continuité et ambitions affichées.
Du côté de la Mersey, Liverpool mise sur la continuité. Au terme d’une saison riche en émotions ponctuée par une victoire à Madrid contre Tottenham en finale de Ligue des Champions, elle aura été aussi synonyme d’une course au titre intense au dénouement malheureux pour les reds, qui se sont vu passer à côté du titre en championnat à seulement 1 point du rival Manchester City. Toutefois, l’espoir est de mise pour le club scouse : cet exercice leur a permis de s’aguerrir en vue de l’exercice à venir en championnat et la campagne européenne les a encore plus fait grandir.
La pré-saison du club de la Mersey est marquée par une quasi-inactivité sur le marché des transferts qui reste à nuancer car voulue par le club. Simon Mignolet transféré au Football Club de Bruges, Adrián San Miguel est venu garnir les rangs de Liverpool, arrivant libre de West Ham United afin d’être le gardien remplaçant d’Alisson Becker. Nathaniel Clyne est revenu de son prêt à Bournemouth, Harvey Elliot, jeune crack de 16 ans est venu en provenance de Fulham et jouera en équipe réserve au même titre que Sepp Van Den Berg qui quitte le PEC Zwolle pour rejoindre les Reds.

La pré-saison de Liverpool a été poussive en termes de résultats mais pas alarmante pour autant dans le contenu. L’équipe est rentrée tout doucement dans le rythme de la saison à venir au fil des matchs. Ainsi, après deux victoires sur les pelouses de Tranmere et Bradford, Liverpool a enchaîné quatre contres performances. Trois défaites contre le Borussia Dortmund, Séville et Naples ainsi qu’un match nul contre le Sporting. La pré-saison s’est néanmoins terminée sur une note positive avec une victoire en amical contre l’Olympique Lyonnais et une performance plus qu’encourageante contre Manchester City (notamment en seconde période) malgré la défaite aux tirs aux buts lors du Community Shield. Une performance où l’on a entrevu ce que Liverpool a de mieux à proposer malgré le manque de rythme et de matchs de certains cadres (Mohamed Salah, Roberto Firmino) et l’absence de Sadio Mané.
La suite est très prometteuse pour la bande de Jürgen Klopp qui dispose de la totalité de son groupe avant d’ouvrir le bal en Premier League ce soir à Anfield. L’objectif est clair pour les hommes du technicien allemand : retrouver la saveur d’une ligue gagnée qui la fuit depuis bientôt trente ans.
Chelsea, du neuf avec de l’ancien.
La saison passée, Chelsea a soulevé l’Europa League, mais a aussi disputé une finale de League Cup perdue aux tirs aux buts contre Manchester City. Malgré un bilan plus qu’honorable pour une première saison en Angleterre, Maurizio Sarri a quand même été évincé de son poste, la faute à une défiance de certains supporters et à l’impatience de ces derniers devant la mise en place du « Sarriball ». Tandis que Sarri s’en retourne sur ses terres reprendre en main la Juventus Turin, un coach jeune, mais pas inconnu, fait son apparition sur le banc des blues : leur légende Frank Lampard.

Lampard n’arrive pas seul puisqu’il ramène Mason Mount qu’il a coaché toute la saison dernière sur le banc de Derby County et qui était en prêt chez les rams. À noter également le retour au sein du board du club de Petr Čech en tant que conseiller technique. L’ex-milieu de terrain doit composer avec l’interdiction de recrutement du club, valable pour la fenêtre qui s’est fermée hier et celle à venir en janvier 2020, le départ d’Eden Hazard, parti au Real Madrid juste après la finale de C3 et le départ en début de soirée de David Luiz vers l’ennemi juré Arsenal. Le club a réussi à faire l’acquisition de Christian Pulisic l’hiver dernier en provenance du Borussia Dortmund et de Mateo Kovačić, déjà présent au club la saison dernière sous la forme d’un prêt de la part du Real Madrid converti en transfert définitif ensuite. Pour ce qui est des résultats de Chelsea lors de ses matchs amicaux, les blues version Lampard ont démarré leurs six matchs de préparation par un nul contre le Bohemians FC avant d’enchaîner quatre succès contre le St. Patrick’s Athletic FC, le FC Barcelone, Reading et le Red Bull Salzbourg avant de concéder un nul contre le Borussia Mönchengladbach.
La pré-saison des blues suscite des satisfactions comme elle suscite des inquiétudes : l’équipe a encaissé beaucoup de buts et le technicien anglais tâtonne encore. Encore à la recherche de son système (4-4-2 losange, 4-2-3-1 le système le plus récurrent), il est encore à la recherche de la formule la plus adéquate en défense notamment dans l’axe (Rüdiger-Zouma, Rüdiger- Christensen, Zouma- Christensen ainsi que des associations avec David Luiz avant son départ entre autres). La question de l’avant-centre titulaire se pose également : entre les limites des uns et des autres (Giroud, Abraham, Batshuayi) et les profils totalement différents entre les 3 concurrents, Lampard se demande encore avec quel numéro 9 titulaire son équipe doit jouer.
En revanche, la présaison des londoniens à son lot de satisfactions à commencer par Ross Barkley qui, aligné à son poste (en tant que numéro 10), donne pleinement satisfaction. Mason Mount à ce poste donne aussi de réels espoirs aux blues sans oublier Christian Pulisic qui est plein d’envie et revanchard par rapport à la saison dernière où il a peu joué à cause d’une blessure et de l’éclosion de Jadon Sancho. Enfin, en l’absence de N’Golo Kanté, le double pivot Jorginho- Kovačić est sans doute le meilleur point du Chelsea version Lampard (même si cela reste à voir sur la durée en PL). Dans le jeu, Chelsea a conservé quelques facettes du jeu pratiqué sous Maurizio Sarri la saison passée, mais Lampard a surtout imposé un pressing énergique et souhaite faire jouer son bloc équipe assez haut. L’objectif cette saison pour les blues sera d’accrocher le top 4 de PL et accessoirement de faire bonne figure en C1.
Tottenham, l’outsider annoncé.
Après un exercice de bonne facture en Premier League et une inespérée finale de Ligue des Champions, Tottenham se lance dans cet exercice de PL dans une position un peu particulière. Une saison assez binaire en championnat (essentiellement des victoires et de défaites quasiment aucun nul) et une campagne européenne plus tard, les voilà en dessous du duo City-Liverpool mais assez nettement au-dessus des autres concurrents aux places qualificatives en C1 (Chelsea, Arsenal, United), les spurs se sont vite relevés de l’échec de Madrid en juin dernier. C’est dans cette peau d’outsider annoncé que club de Londres s’est remis au travail.
Au niveau de leur mercato, Kieran Trippier s’en est allé du côté de l’Atletico Madrid tandis que Vincent Janssen est allé découvrir le championnat mexicain à Monterrey. Michel Worm et Fernando Llorente en fin de contrat n’ont pas été prolongés et se retrouvent aujourd’hui sans club. Pour ce qui est des arrivées, les Spurs ont enfin recruté après un an et demi sans signatures. Ainsi le club a pu enregistrer les arrivées de Tanguy Ndombele de l’Olympique Lyonnais, Giovanni Lo Celso du Bétis Séville et de Ryan Sessegnon la pépite de Fulham.

Tottenham a disputé cinq matchs de préparations : un premier match contre la Juventus de Sarri qui s’est soldé par une victoire, suivi d’une défaite contre Manchester United. Après ces deux matchs, les Spurs ont disputé l’Audi Cup, une compétition amicale qui les a vus se défaire d’un Real Madrid en rodage en demi-finale avant de battre le Bayern Munich dans son stade aux tirs aux buts. S’en est suivit un dernier match amical contre l’Inter Milan qui s’est soldé sur un match nul (l’Inter Milan a remporté la séance de tirs aux buts qui a suivi). La présaison de Tottenham fut une franche réussite : le jeu proposé était très bon (excepté contre Manchester United) et cela à toute son importance : les Spurs ont eu une vraie envie de faire vivre le ballon et de rehausser le niveau et la qualité de jeu qu’ils proposaient.
Un signe avant-coureur qu’il ne faudra pas sous-estimer car Tottenham est bien déterminé à aller chercher son premier trophée sous l’ère Pochettino afin de concrétiser les progrès réalisés depuis le début du mandat du coach argentin. L’objectif de Tottenham est d’accrocher le top 4, mais également de glaner une des deux coupes nationales et de réaliser un bon parcours en Ligue des Champions.
Arsenal, une mue en douceur
Pour sa première saison sur le banc d’Arsenal, Unai Emery a atteint la finale de l’Europa League, perdue dans un derby contre Chelsea à Bakou sur le score de quatre buts à un. Outre le résultat en C3 et malgré l’excellent parcours des gunners, l’exercice en PL fût un parcours en dents de scie. Capable du meilleur (contre Tottenham à domicile) comme du pire (la fessée reçue lors du déplacement face à Liverpool à Anfield), Arsenal s’est effondré en fin de saison et a gâché une réelle opportunité de retrouver l’hymne qui en fait chavirer plus d’un les mardis et mercredis soir. Une fin de saison qui se résume en quatre défaites et un nul sur les six derniers matchs de PL, la faute à une défense totalement aux abois.
Dès lors, le mercato d’Arsenal allait être scruté avec attention. Si les liquidités été annoncées manquantes et que l’on s’attendait à peu de mouvements et surtout des mouvements à bas coût, les gunners ont finis par être les acteurs principaux du mercato en Angleterre. Gabriel Martinelli, attaquant de 18 ans en provenance de Sao Paulo, Kieran Tierney du Celtic Glasgow, William Saliba recruté et re-prêté dans la foulé à Saint-Etienne, Nicolas Pépé de Lille, Dani Ceballos en prêt du Real Madrid et David Luiz qui était à Chelsea sont les signatures de l’été du club londonien. Au niveau des départs Laurent Koscielny est parti du côté des Girondins de Bordeaux et Petr Čech a pris sa retraite. Alex Iwobi a filé à Everton, Carl Jenkinson s’en est allé du côté de Nottingham Forest, David Ospina qui était en prêt au pied du Vésuve est resté définitivement à Naples et enfin Danny Welbeck est parti libre à Watford.

Les hommes d’Unai Emery ont joué sept matchs amicaux. Les trois premiers matchs joués contre le Colorado Rapids, le Bayern Munich et la Fiorentina se sont soldés par des victoires. Les quatre matchs suivants se sont terminés sur un match nul contre le Real Madrid (perdu aux tirs aux buts), une défaite lors de la finale de l’Emirates Cup contre l’Olympique Lyonnais à domicile, un autre nul contre le SCO Angers (perdu également aux tirs aux buts) et une défaite lors de la finale du trophée Joan Gamper contre le FC Barcelone au Camp Nou. Cette préparation a été l’occasion pour les jeunes du club de se montrer, notamment Martinelli qui, à 17 ans, démontre déjà de réelles qualités dans le jeu et devant le but. Ces matchs ont pour la plupart été, dans le contenu, assez solides malgré certains résultats et la patte Emery se faire de plus en plus ressentir, le technicien basque modelant l’effectif de plus en plus à son image. Doucement mais sûrement, on se détache du Arsenal de Wenger et on se rapproche du Arsenal d’Unai. Quelques ajustements seront à faire dans l’effectif (en défense essentiellement) et Arsenal redeviendra un candidat sérieux au top 4 et pourquoi pas au titre même.
L’objectif est le retour dans le top 4 ainsi qu’une victoire en Europa League. Unai Emery étant spécialiste de la compétition et ajoutez à cela les deux derniers parcours des gunners dans cette compétition (demi-finale en 2018 puis la finale en 2019).
Un United « newlook » et des ambitions tangibles.
Le dernier de la classe du big six de la saison dernière a décidé de faire peau neuve… enfin presque. Après une saison aussi irrégulière qu’inquiétante, sans relief excepté cet improbable comeback au Parc des Princes contre le Paris Saint-Germain (de quoi donner un souvenir de cette saison aux fans des red devils), Manchester United peine à confirmer les attentes. Un yo-yo s’est alors enclenché : sous l’impulsion d’un Ole Gunnar Solskjær arrivé en cours de saison dernière, United s’est relancé et à un moment été dans le top 4 avant de retomber dans ses travers et retrouver la sixième place. OGS avait tant bien que mal sorti United du marasme de la sixième place où ils ont longtemps stagné mais une baisse de régime conjugué aux limites de la défense ou encore la nonchalance du milieu les a ramenés à cette même place.
En plus des départs libres d’Ander Herrera vers le PSG et celui d’Antonio Valencia à la LDU de Quito en Equateur, Manchester a vendu Romelu Lukaku à l’Inter Milan. Du côté des arrivées, Aaron Wan-Bissaka est venu renforcer le flanc droit de la défense de United en provenance de Crystal Palace, Harry Maguire est venu de Leicester City afin de stabiliser la défense et faire passer un cap dans ce secteur de jeu aux hommes du coach norvégien et Daniel James qui était à Swansea est venu garnir la ligne offensive des red devils.

OGS dispose cette fois-ci du luxe d’une présaison pour mettre en place ses idées. L’idée est la suivante : un 4-2-3-1 avec des joueurs rapides devant. United a disputé six matchs amicaux pour se préparer à la saison à venir. Le bilan est de six victoires mais plus encore d’éléments positifs. Cette présaison est l’occasion pour les jeunes pépites du club et les recrues de s’exprimer et marquer des points. Aaron Wan-Bissaka est tout de suite entré dans le moule de Solskjær et affiche une réelle solidité et sérénité défensive que le vieillissant Ashley Young ne dégage plus, Daniel James est doté d’une belle conduite de balle malgré son absence de côté « tueur » dans ses derniers gestes. Enfin Mason Greenwood, pur produit de l’académie démontre de beaucoup de qualités notamment dans la finition (bon de la tête et pas maladroit avec son mauvais pied).
À noter l’excellente présaison de Victor Lindelöf, Anthony Martial qui retrouve des couleurs en tant que numéro 9, Marcus Rashford qui semble avoir pris en maturité dans son jeu et Scott McTominay qui confirme toutes les bonnes choses entrevues sous la tunique mancunienne la saison dernière pendant que le reste du collectif sombrait. L’objectif à court terme de United est la qualification en C1 via la C3 ou en étant dans le top 4. À moyen-long terme, le club veut s’appuyer et développer son équipe autour des talents de son académie.
Les équipes à suivre hors Big Six.
Tout au long de ce papier, le big six était à l’honneur. Toutefois il n’y a pas que ces équipes alors voici mes suggestions d’équipes à suivre cette saison en dehors du peloton de tête. Voici une rapide présentation de mes suggestions pour la saison à venir :
-Norwich, fraîchement promu en Premier League est assez comme Wolverhampton la saison dernière : malgré son statut de promu, elle n’aura pas peur de développer son jeu qui se veut attrayant et offensif. Daniel Farke, ex-coach de la réserve du Borussia Dortmund fait pratiquer un jeu similaire à celui de Thomas Tuchel lorsque celui-ci était encore le coach de l’équipe première de Dortmund. Des recrutements malins (jeunes pour la plupart et en provenance d’Allemagne), un jeu agréable et des joueurs adeptes du pressing haut et intense font que Norwich City pourrait bien être l’équipe surprise de cet exercice 2019-2020 de PL.
-Bournemouth faisait sans doute partie des équipes principales de la saison passée hors big six. Un jeu fluide, une utilisation des ailes efficace, un terrain souvent bien quadrillé et un pressing intelligent : cela annonçait du bon pour la suite. Mais l’heure est à la confirmation pour les cherries et il ne fait aucun doute que l’on se plaira à les suivre la saison prochaine. Symbole d’une très belle continuité, Eddie Howe a pu compter sur les arrivées d’Harry Wilson en provenance de Liverpool sous la forme d’un prêt sur toute la saison mais aussi les arrivées de Lloyd Kelly de Bristol City ou encore celle de Jack Stacey de Luton Town pour combler le départ de Nathaniel Clyne revenu de prêt à Liverpool. Un recrutement malin et sans doute bien senti par le coach anglais qui augure une saison pleine pour son effectif.

-Wolverhampton va entamer sa deuxième saison dans l’élite depuis sa remontée en 2018. Un jeu plaisant, un coach qui répond aux défis tactiques adverses par le jeu : pour leur retour en PL, les wolves nous ont gratifié d’un bel exercice en plus d’un parcours remarquable en FA Cup. Les prêts ont été convertis en transferts secs et les Wolves peuvent compter sur la présence de Jesús Vallejo en provenance du Real Madrid dans le cadre d’un prêt pour la saison, mais surtout sur l’arrivée du prometteur Patrick Cutrone du Milan AC. En clair, des idées de jeu concrètes, un mercato mené d’une main de maître : les hommes de Nuno Espirito Santo seront aussi une attraction du championnat cette saison.
-Leicester City va démarrer sa saison sans son meilleur défenseur, Harry Maguire, parti à Manchester United et sans Shinji Okazaki, parti librement à Málaga. Après avoir transformé les prêts de Youri Tielemans de Monaco et celui de Dennis Praet de la Sampdoria de Gênes, les foxes abordent cette saison avec l’envie d’accrocher les places qualificatives pour la C3. Équipe qui a gêné les grosses écuries la saison passée en PL, Leicester ne se gênera pas pour reprendre le costume de cailloux dans la chaussure des gros comme en attestent certains résultats l’année dernière (nul contre Liverpool, victoires contre City et Chelsea). Leicester est une équipe qu’il faudra scruter car comme la saison passée, elle aura sans doute une influence sur la fin de saison tant pour le titre que pour la bataille pour le top 4.
Abdou lad